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Le 24 décembre 1987, John McClane, policier à New York, rejoint sa femme Holly à Los Angeles, au siège de l’imposante société japonaise où elle mène une brillante carrière et qui a organisé une belle fête pour ses salariés en ce soir de Noël. Les deux (ex)tourtereaux sont séparés depuis plusieurs mois et John compte bien la récupérer en cette festive occasion. C’était sans compter l’intervention d’un commando de mercenaires bien décidés à gâcher le Réveillon. Mais McClane a plus d’un tour dans son sac. Un film d’action qui a redoré le blason du genre. Avec le crâne rasé le plus sexy d’Hollywood (en 1988 tout du moins). Un excellent divertissement. Dès 10 ans.
Car on ne présente plus (ou si peu) le premier (et le plus rigoureux) de la tétralogie Die Hard, qui est devenu un classique du film d’action (de qualité). Pour Bruce, cette question, dans le rôle qui a forgé sa légende. Car c’est un film super malin, parfaitement maîtrisé, qui fait passer un excellent moment en famille. Entre rire et tension. On aurait tort de s’en priver. Dès 10 ans.
BIM BAM BOOM… Le scénario est suffisamment bien ficelé pour nous embarquer dans un jeu de cache-cache mortel, qu’on suit les yeux fermés avec le cœur qui bat la chamade. L’idée d’une prise d’otage dans un grand immeuble de verre, qui n’est bien sûr pas sans rappeler une autre fameuse Tour Infernale, offre des rebondissements à foison dans un univers visuellement très spectaculaire. Une réussite de mise en scène par un réalisateur très à l’aise dans les films d’actions et de suspense qui s’épanouissent en lieux clos (À la Poursuite d’Octobre Rouge, Predators). À nous rendre claustros.
… MAIS PAS QUE. Il n’y a pas que l’action (de qualité, je répète) qui nous rend accro aux Die Hard. Il y aussi et surtout un humour ironique du meilleur effet. Le décalage entre la tension nourrie par les rebondissements de l’attaque à mains très armées, le second degré de certains protagonistes, voire même le comique de certaines situations, donnent de la hauteur à un film à grand spectacle par ailleurs totalement assumé.
BRUUUUUUCE. Avec sa dérision, son marcel blanc, son crâne rasé, ses traits d’humour (« Think ! ») … Bruce Willis peaufine dans ce film un style qui nourrira sa très grande réussite. Un mec honnête et droit qui évite de paraître terne et rébarbatif grâce à une autodérision irrésistible. Un mec ordinaire qui se transcende dans l’action. Un homme pas évidemment courageux, mais qui se révèle dans l’adversité. Bref, un type formidable et sympathique. Une certaine vision de la droiture Made in USA, typique des années 80. Nostalgie quand tu nous tiens !
Titre français :
Piège de Cristal
Titre original :
Die Hard
Réalisation :
John McTiernan
Scénario :
Jeb Stuart, Steven E. De Souza
Casting :
Bruce Willis, Alan Rickman, Bonni Bedelia, Alexander Godunov
Bande Originale :
Michael Kamen
Nationalité :
Américaine
Langue de la VO :
Anglais
Année de sortie :
1988
Durée :
2h12
Couleur / noir et blanc :
Couleur
La série des Die Hard bien sûr ! Avec une prédilection plutôt pour 1 et 2.
Une journée en enfer (Die Hard : with a vengeance, 1995). Réalisé par John Mc Tiernan (2h11). Avec Bruce Willis, Jeremy Irons, Samuel L. Jackson
Die Hard 2 : 58 minutes pour vivre (Die Hard 2, 1990). Réalisé par Renny Harlin (2h03). Avec Bruce Willis, William Sadler, Bonnie Bedelia.
Die Hard : une belle journée pour mourir (A Good Day to Die Hard, 2013). Réalisé par John Moore (1h36). Avec Bruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch.
Retour en enfer (Live free or Die Hard, 2007). Réalisé par Len Wiseman (2h09). Avec Bruce Willis, Justin Long, Timothy Olyphant.
Dans les sagas réussies et films d’actions qui déménagent : Les Mission Impossible et Jason Bourne devraient plaire sans trop forcer.
La série des XIII en BD, pourquoi pas.
Et bien sûr, La Tour Infernale (The Towering Inferno 1975) réalisée par John Guillermin. 2h45 de suspense. Avec tout le gratin hollywoodien. Paul Newman, Steve McQueen, William Holden, Faye Dunaway, Richard Chamberlain, Robert Wagner, Robert Vaughn, Fred Astaire, Susan Blakely, Jennifer Jones, O. J. Simpson… Un must, the best film catastrophe ever.
Pour l’humour et une version légère et exotique du film d’aventures : L’Homme de Rio (1964). Une fantaisie à déguster en famille réalisée par Philippe de Broca. Avec Bébel, Catherine Dorléac, Jean Servais.