DU BRUIT SOUS LE SILENCE, de Pascal Dessaint

Bien

Très bien

Un Must

Polar sportif

Le pitch

L’étoile du Racing Club toulousain, le demi de mêlée Maurice Tamboréro, est abattu d’une balle en plein coeur. Le commissaire Verlande, Dunkerquois catapulté à Toulouse, mène l’enquête. Comme il n’y comprend goutte, il est guidé dans ce monde rugbystique très étanche par le capitaine Terrancle, ancien espoir lui-même, qui lui en décode les règles et les usages. Noir c’est noir.

Pourquoi je vous le conseille ?

Pour les deux anti-héros dont les voix, désenchantées, haineuses, frustrées… se répondent et rythment le récit. Pour l’immersion dans l’univers du rugby (dont pourtant je ne suis pas a priori fan) sans tenter de le magnifier outre mesure.

NUL BESOIN D’APPRÉCIER LE RUGBY POUR ENTRER DANS LA MÊLÉE. Un récit instructif sur ce sport de gentlemen qui nourrit aussi de bonnes raclures et une solidarité sans limite qui peut littéralement signifier « à la vie à la mort ».

EN ROUGE ET NOIR. Les couleurs du Racing Club Toulousain collent bien à l’atmosphère de ce roman. Du sang, des larmes, une ambiance poisseuse où les motivations au crime se succèdent. Jalousie, argent, dopage, vengeance ? Tout est possible dans le rugby.

UN ROMAN À DEUX VOIX. Les narrateurs dévoilent alternativement, au fil des chapitres, les deux faces d’un même récit. Désespoir et folie : Dessaint réalise un travail d’équilibriste sur cette frontière fragile. À l’intersection des trajectoires de deux personnages très à vif.

La fiche

Auteur(s) :

Pascal Dessaint

Titre original :

Du Bruit sous le Silence

Date de publication originale :

1998

Éditeur :

Rivages Noirs

Autres :

Grand Prix de la littérature policière 1999 et Prix des lecteurs de Villeneuve d’Ascq 2000

Où se procurer

le roman

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Pascale Dessaint est l’auteur d’une trentaine d’oeuvres avec un goût certain pour les problématiques environnementales et sociales. Il est même devenu, avec ses derniers opus, un auteur de roman noir « à tendance verte ». J’ai loin d’avoir tout lu. Biblio très sélective :

Bouche d’ombre (Rivages, 1996 – Prix Mystère de la Critique 1997)
A trop courber l’échine (Rivages, 1997)
Mourir n’est peut-être pas la pire des choses (Rivages, 2003)

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