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Journaliste dans une gazette locale, le narrateur partage son temps entre deux grandes passions : l’épluchage de pommes de terre, auquel il voue un étonnant culte, et l’apéritif avec Basile, son voisin, son ami, le roi du stockage : un magasinier épanoui. Jusqu’au jour où celui-ci lui raconte, affolé, que sa femme, Rose, sombre dans la dépression après avoir découvert qu’il a succombé aux charmes d’une jeune et pulpeuse stagiaire. Contre l’avis du narrateur, Basile entreprend une lutte chevaleresque pour reconquérir sa Rose. Mais simulatrice hors pair, véritable tyran, elle s’évertue à le sacrifier sur l’autel de la vengeance.
Parce que c’est un petit récit piquant très réjouissant.
L’HOMME N’EN RESSORT PAS GRANDI. L’humour noir et grinçant de Bartelt n’en dénonce pas moins nos petites médiocrités humaines quotidiennes. Qui aime bien…
CQFD. Le constat originel est simple et sans appel : « personne n’apprécie à sa juste valeur le fait d’être trompé par son conjoint ». A méditer… avant d’en découvrir les dommages collatéraux dans cette fable pleine d’humour au second degré.
MINE DE RIEN, UN RÉCIT POLITIQUE. L’ironie et le ton décalé dénoncent avec subtilité les dérapages de nos mœurs contemporaines.
Auteur(s) :
Franz Bartelt
Titre français :
Les bottes rouges
Date de publication originale :
2000
Éditeur :
Gallimard
Autres :
Prix Humour noir 2001