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Une cité perdue au bord du septentrion. Au bout du bout du monde. L’ultima Thulé de l’Australie. Le narrateur enfreint une règle de base : ne pas conduire dans le bush après la tombée de la nuit. Qu’à cela ne tienne. Et bim, il se fait un kangourou au démarrage de son périple. Et quelques heures plus tard, il croise la route d’Angie, une fille échappée d’un bled paumé où vivent 4 familles nombreuses… Et c’est là que ça se corse… Dès 15 ans.
Pour l’humour noir et désespéré de son narrateur. Pour son originalité et sa fantaisie. Car c’est un roman, nourri par un flot d’événements surprenants qui ne cessent de nous encourager à poursuivre la lecture. Un piège machiavélique.
UN ROAD TRIP FLIPPANT. Ou comment Kennedy nous fait vivre un de nos pires cauchemars … Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
UNE VISION TRÈS PERSONNELLE DE L’AUSTRALIE. Beaucoup de paumés, d’alcooliques, de désaxés dans cette errance australienne. Une faune où débarque un quadra américain qui, se croyant sans espoir et sans avenir, a décidé sur un coup de tête de se jeter à la conquête d’un grand nulle part.
LE PREMIER ROMAN DE DOUGLAS KENNEDY. Et un ovni dans sa bibliographie. Perso, je le trouve plus qu’intéressant. Court, drôle, flippant.
Auteur(s) :
Douglas Kennedy
Titre français :
Piège Nuptial (ex Cul-de-sac)
Titre original :
The Dead Heart
Date de publication originale :
1994
Date de publication en France :
1997
Éditeur :
Gallimard
Traduction :
Traduit de l'anglais (américain) par Bernard Cohen
L’Homme qui voulait vivre sa vie, 1998 (The Big Picture, 1997)
Les Désarrois de Ned Allen, 1999 (The Job, 1998)
Piège nuptial, adaptation en BD par Christian De Metter, sur un scénario de Douglas Kennedy, collection Rivages/Noir (Casterman).
L’homme chauve-souris, roman Du norvégien Jø Nesbo, où il est question d’Australie et de disparition.
Misery, film de Rob Reiner (1994), d’après un roman de Stephen King. J’en frissonne encore d’effroi. Avec Kathy Bates (Oscar et Golden Globe de la meilleure actrice pour ce rôle de grande malade).
Les Proies, film de Don Siegel (1974) avec Clint Eastwood (dont je n’ai pas vu le remake de 2017 signé Sofia Coppola).