QUATRE ROMANS NOIRS, de Tonino Benacquista

Pour le ton unique, drôle, touchant et doucement cynique. Pour Antoine, un nobody à première vue, qui affronte des situations improbables avec flegme, recul, entêtement. Pour les intrigues farfelues et pourtant ancrées dans le réel et une certaine réalité sociale. Parce que c’est un auteur coup de cœur dont l’oeuvre variée m’accompagne depuis l’adolescence.

UN HUMOUR UN POIL CYNIQUE. Je ris parfois, je souris souvent à la lecture de Benacquista. Son style direct, imagé procure un ton léger et mélancolique à ses romans où l’humour et la tragédie arrivent à coexister pour le meilleur. Lire Benacquista est réjouissant.

ANTOINE – HÉROS ATTACHANT ET ORDINAIRE. Antoine n’a rien d’un super héros. C’est un mec lambda, dont la profession peut paraître plus ou moins étonnante (« parasite professionnel » dans Les morsures, couchettiste dans La maldonne, « petite main » dans une galerie d’art contemporain dans Trois carrés…) mais toujours décrits de l’intérieur, avec précision. Il s’inspire de ses expériences et ça se sent. Antoine, on a envie d’être son pote.

DES INTRIGUES SURPRENANTES. Ce qui n’empêche pas Antoine, dans sa vie ordinaire, de toucher à l’extravagant lorsque le sort commence à s’acharner sur lui. S’ensuivent des aventures un peu folles, rocambolesques, franchement marrantes voire tragiques. Un ton unique et savoureux.